Billet

Tu tires ou tu pointes ?

05 novembre 2018
Le sport, parabole des choix cruciaux, vitaux que
nous sommes appelés à faire, sur le plan politique
et individuel@Wapiti

À l’instant où j’écris ces mots, il fait très chaud… de quoi se lamenter une fois de plus sur le climat que nous subissons (!) et qui, bien entendu, ne nous convient pas !

Pensez donc, même les pétanqueurs ne supportent plus ces chaleurs, qui les font transpirer… et qui ont pour conséquence dramatique… qu’ils en arrivent à perdre la boule ! À tel point (!) qu’ils ont du mal à se décider sur la conduite à adopter : « Alors, je tire ou je pointe ? »

Cruel dilemme, vous vous en doutez, en ces temps où on réfléchit (aussi !) pour savoir si on doit ou non secourir des êtres qui sont en danger de mort et qui eux, sans aucun doute, ont « d’autres chats à fouetter ! ». Tu parles !

C’est en écrivant ce genre de prose qu’on se demande sérieusement si on doit continuer le billet, ou si on s’abstient d’aller plus loin, tant est incommensurable le gouffre qui nous sépare et qui nous donne le vertige, pour ne pas dire la « trouille », enfin la « cagagne », comme dirait Marcel Pagnol dans « Manon des sources ».

Peut-on rester indifférent, autrement dit « sans sourciller », face à ce genre d’évènement, de raisonnement, de comparaison qui, quelque part, n’a pas sa raison d’être ? On peut évidemment faire la sourde oreille, voire l’imbécile, et continuer son chemin en direction de « cap 92 » (langage scout), c’est-à-dire « droit devant », sans le moindre regard à droite ou à gauche, et cela malgré les éventuels obstacles plus ou moins stupides… ou inutiles à franchir !

Mais ceci dit, si on se pose la question de savoir si on tire ou si on pointe, on sait quand même qu’on a une chance sur deux de se tromper… ou d’avoir raison !

À moins que cette alternative ne soit tout simplement qu’un coup d’épée dans l’eau !

Et plouf !

Wapiti.

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