La migration

sarah : exil et guérison

23 février 2017

Quand Saraï quitte Harrân, patrie d’Abram, son mari, elle fait plus ou moins partie des « meubles » ! On ne lui demande pas son avis. L'exil va être dur pour cette femme belle mais stérile, utilisée de façon choquante par son mari. Et pourtant, au bout du chemin, elle deviendra Sarah, femme à part entière, et du coup épouse et mère.

Quand Terah, père d'Abram et de Saraï et grand-père de Loth, quitte Our en Chaldée pour aller avec eux au pays de Canaan, la Genèse n'indique aucune raison précise à ce départ. Mais cet exil volontaire vient juste après le récit de la tour de Babel. Or, ce texte montre à quel point Dieu à horreur de l'uniformité, si contraire à la dynamique de son geste créateur entièrement fait de séparation, de différenciation. Il en a horreur parce qu'elle est mortifère. Dans une énergie de vie, Dieu dispe...
Article réservé aux abonnés - Pour vous abonner : cliquez ici
Doris Ziegler,
journal Echanges.

Commentaires