Région Cévennes–Languedoc-Roussillon

La Fête des engagés

01 mai 2018

Voilà trois ans que cette fête invite les engagés des communautés de la région à se retrouver pour réfléchir ensemble sur un thème particulier. Cette année, c’était le témoignage.

Dans la salle de La Garenne à Beauvoisin, sur le territoire de l’Ensemble Costières-Vidourle, les invités arrivent tranquillement en ce dimanche matin ensoleillé du 17 mars, l’accueil est chaleureux.

Au cours de cette journée, trois invités ont témoigné de leur foi, de leur engagement. Marie-Hélène Bonijoly a retracé son parcours, une vie qui, depuis sa jeunesse, est au service du Christ. Avec beaucoup d’humour, elle a su nous montrer que l’on pouvait suivre plusieurs chemins alors que le but est toujours le même. Christiane Schloesing, dans un deuxième temps, a aussi raconté sa vie. Une vie riche d’expérimentation, d’expérience et d’engagement pour les autres et avec les autres.

Le troisième témoignage est celui du Professeur Tu Anh Tran, chef du service de pédiatrie à l’hôpital de Nîmes. Son témoignage est à la fois particulièrement bouleversant et porteur d’un immense espoir.

Il est arrivé en France au début des années 80, comme boat-people ayant fui le Vietnam. D’une famille catholique, il préfère dissimuler sa foi pour éviter les châtiments. Une rencontre décisive le fait changer d’avis. Il veut vivre sa foi au grand jour. Pour fuir les traitements inhumains, il doit quitter son pays. Il retrace pour nous ce parcours infernal, inimaginable. Le public écoute son témoignage avec beaucoup d’émotion. Que ce soit sur le bateau ou devant nous, c’est un homme empli de foi qui porte témoignage. Sa foi le porte. Il nous a aussi permis de porter un regard aiguisé sur notre société.

Pour travailler à partir de ces témoignages, plusieurs groupes se sont réunis : Et nous, sommes-nous prêts à témoigner et de quoi ? La journée s’est terminée par l’affichage de rêves. Le rêve le plus fou que nous voulons pour notre Église locale. Une journée sous le signe de la fraternité. En attendant la prochaine…

 

Nicolas Boutié
journal Le Cep

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