Courrier des lecteurs

01 mars 2017

François : l’espoir d’une réforme, dossier du numéro de janvier

 
 (…) L’italien est une langue excessivement proche du français, mais elle recèle quelques faux frères et le rédacteur de l’article est tombé dans un de leurs pièges. Par exemple, en italien salire ne veut pas dire mettre de la saleté mais monter ; una calamita n’est pas une calamité mais un aimant et ici, furbo ne veut en aucun cas dire fourbe (avec la connotation négative et péjorative de sournoiserie et d’hypocrisie associée comme le commentaire du rédacteur sur les jésuites le suggère). Furbo, en italien, veut dire intelligent, astucieux, avec une valeur tout à fait positive (…).

Blaise Souffaché, prédicateur luthérien 

Chapeau ! Vous faites très fort en nous présentant : le protestant… François en couverture. Il fallait le faire et vous l’avez fait.

J’apprécie d’autant plus que tout récemment, au cours d’un repas paroissial, j’ai conversé avec des dames (âgées) très engagées et aussi très huguenotes. Elles étaient horrifiées de la prestation du pape à Lund : Qu’est-ce qu’il est allé faire là ? Ce n’est pas sa place ! Comme souvent, la conversation a tourné court quand j’ai dit qu’il était temps que nos Églises apurent (ou commencent à apurer) le contentieux vieux de 500 ans. Vous voyez, la curie n’est pas seule à être hyper-traditionaliste. Alors, merci pour cet excellent témoignage.

Robert Martel

 

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