CÉVENNES-LANGUEDOC-ROUSSILLON

Affluence au temple de Narbonne

31 octobre 2019

Pour les journées du Patrimoine des 21 et 22 septembre, le temple de Narbonne a ouvert ses portes pour accueillir le bas-relief sur « les 500 ans de la Réforme » de Jean-Pierre Thein.

Lors des journées Patrimoine, les 21 et 22 septembre, nous avons accueilli 112 personnes qui ont effectué des visites longues, d’une à deux heures trente pour l’une des plus longues ! C’est en tout plus de 150 personnes qui ont pu apprécier l’exposition et visiter le temple, souvent pour la première fois.

Un bas-relief pour les Journées du Patrimoine (© DR)

 

17 mètres d’histoire

De l’invention de l’imprimerie à aujourd’hui, les scènes de l’histoire du protestantisme ont suscité des questions très variées sur notre religion que bien des visiteurs ne connaissaient pas. Ainsi un dialogue a pu naître avec l’un, l’une ou l’autre des personnes en visite.

Le samedi après-midi, le sculpteur Jean-Pierre Thein a présenté la genèse de cette fresque historique à une assemblée de visiteurs attentifs, il a pu aussi nous aider à commenter le parcours après sa conférence.

Ces bas-reliefs ont été sculptés à la demande d’une Église du Gard qui souhaitait qu’il reste une trace du Jubilé de la Réforme de 2017. Jean-Pierre Thein, s’inspirant des tapisseries de Bayeux, s’est donc mis au travail et, après quatre mois de recherches avec un historien, il s’est attelé à sculpter dix-sept panneaux racontant les 500 ans de la Réforme, présentant 50 scènes différentes. L’œuvre qui s’étale sur dix-sept mètres s’intégrait parfaitement à l’architecture de la salle Pierre Muller l’Ancien, au premier étage du temple.

 

Pour un nouveau public

Cette très intéressante exposition, que nous avons dû commander neuf mois à l’avance, a été un réel succès, vraiment. Le temple n’a pas connu une telle affluence lors des Journées du Patrimoine depuis que l’Église de Narbonne y participe. Ces journées sont l’occasion unique d’ouvrir le temple et de toucher un public bien souvent éloigné, tant du protestantisme que des autres religions.

Je voudrais remercier Jean-Pierre Thein pour sa disponibilité et son amitié, bien sûr, mais aussi, de nous avoir confié cette œuvre magnifique qui restera sans doute un des seuls souvenirs tangibles, une sorte de mémorial du Jubilé de la Réforme. Je voudrais aussi remercier tous les membres du conseil presbytéral qui ont permis que cette œuvre soit exposée et qui ont donné de leur temps pour accompagner les visiteurs.

Georges d’Humières
Narbonne, Ensemble de l’Aude

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